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Usages et diffusion des référentiels géographiques :

quelles interactions, quelles évolutions ?

Après midi du lundi 23 septembre 2013, à partir de 14h

http://usagis.hypotheses.org/

Descriptif de l'atelier

Porteur du projet : Maud Balestrat (INRA – UMR AGIR - Toulouse), Grégoire Feyt (Institut de Géographie alpine – UMR PACTE – Grenoble) (gregoire.feyt@ujf-grenoble.fr), Matthieu Noucher (CNRS – UMR ADESS – Bordeaux) (m.noucher@ades.cnrs.fr)

Résumé :

Le développement croissant des technologies de l’information géographique et de leur couplage avec les TIC conduit aujourd’hui à une expansion des usages allant au-delà de l’approche technicienne du début des SIG. La généralisation des TIG est perceptible dans la sphère des praticiens du territoire (diversification des usages des structures institutionnelles), dans celle des entreprises et du grand public (services publics ou commerciaux) aussi bien que dans celle de l’action citoyenne et de l’organisation communautaire (diffusion de l’information voire production de données d’usage). Dans le domaine scientifique cela se traduit également par une diffusion des TIG dans les disciplines  (informatique, agronomie, etc.) et au croisement de travaux  d’envergure interdisciplinaire. Ces évolutions conjuguées ont produit et vont continuer de susciter une multiplication et une diversification d’usages et d’usagers de l’information géographique. 

Les perspectives de recherche sont alors nombreuses. En janvier 2013, une Action Prospective s’est créée au sein du GdR MAGIS en vue de les explorer. Il s’agit, d’une part, de tenter de comprendre ce que les usages de l’information géographique nous disent de l’évolution des pratiques sociales et territoriales. Il s’agit, d’autre part, d’analyser en quoi ces mêmes usages sont susceptibles de modifier le statut voire la nature des informations géographiques. 

Dans cette perspective, l’atelier se propose d’interroger ce qui constitue - suivant qu’il s’agit d’usages « savants » ou « grand public » - le socle ou l’environnement des informations géographiques, et qui justement ne doit pas faire question, à savoir la notion de référentiel. Qu’est-ce qui fait que des données particulières possèdent ou acquièrent le statut de référentiels ? Quels registres de critères (qualité formelle, lisibilité, légitimité, hégémonie…) sont à l’œuvre ou en émergence ?

Animé par les participants à cette Action Prospective mais ouvert bien au-delà, cet atelier vise à traiter en particulier la question des interactions entre usages et référentiels à partir d’un double questionnement : Comment analyser à la fois l'évolution des usages par la constitution et la diffusion de référentiels et l'évolution des référentiels par la diversification des usages ?

Pour répondre à cette question les intervenants devront présenter à la fois des résultats issus d’observations diverses et les méthodes d’investigation qui leur ont permis d’analyser les usages et référentiels. 

PRE-PROGRAMME
Introduction à l’atelier.
• Grégoire Feyt, UMR PACTE. L’Action Prospective « Usage de l’Information Géographique » du GdR MAGIS.
• Maud Balestrat, UMR AGIR. Les objectifs de l’atelier et la présentation des intervenants.
• Matthieu Noucher, UMR ADESS. La note du CNIG de 2003 comme point de départ d’un questionnement sur la nécessité de réinterroger la notion de « référentiel ».

Interroger la notion de « référentiels » à partir de contextes d’usages différents.
• Sylvie Lardon, UMR METAFORT, Quels référentiels pour les procédures d’évaluation environnementales issues du Grenelle de l’Environnement ? Etude de cas à la DREAL Poitou-Charentes.
• Pierre Maurel, UMR TETIS. Les nouveaux territoires (de projet) suscitent-ils de « nouveaux référentiels » ? Le cas du SCOT du Bassin de Thau.
• Vanessa Rousseaux, UNIGE. Au-delà de la somme des référentiels nationaux… comment constituer un référentiel transfrontalier ? Le cas de l’agglomération francovaldo-genevoise. (sous réserve)
• Laurent Coudercy, ONEMA. Comment faire évoluer les référentiels ? Le cas de la BDCarthage. (sous réserve)
• Intervenant OSM France. OpenStreetMap un référentiel guidé par l’usage ?
• Thierry Joliveau, UMR EVS. Les points d’intérêt (POI) peuvent-ils être considérés comme un référentiel grand public ?


Conclusion / Discussion.
• François Salgé, MEDDE (co-rédacteur de la note de 2003). Dix ans après, le document de doctrine sur la notion de référentiel est-il toujours pertinent ?
• Débat avec les participants.


NB : l’Action Prospective « Usages de l’Information Géographique » se réunira à l’issue de
cet atelier (18H-19H) pour préparer l’organisation d’un séminaire en 2014

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